La déambulation Forcopar

Nous étions 30 personnes à parcourir la commune d’Illzach (et en partie Kingersheim) pour nous rendre compte des friches industrielles en cours de démolition (Schindler), déjà disparues et remplacées par de nouvelles constructions dévolues à l’habitat (SIPP, Macorest), terrain aplani avec encore quelques dômes de gravats (Tival).

Présents parmi nous le samedi 12 octobre 2024:

– M. Blaszczyk (notre correspondant à la Ville d’Illzach pour la réalisation effective de la manifestation),

– M. Simon Hirtzlin, responsable des Archives municipales d’Illzach,

– 3 adjoints au maire d’Illzach, dont 1 est un ancien employé de Schindler,

– M. Laurent Riche, maire de Kingersheim,

– M. Jean-Claude Louis, membre de la Société d’Histoire de Kingersheim,

– M. Jean-Marc Lesage (Cabinet d’Architecture DLRW), maître d’œuvre du projet immobilier Néolia Terre de Cotons à Illzach sur la friche SIPP,

– Thomas Wibratte (directeur de production auprès du promoteur immobilier Cogedim) pour le futur projet Tival 2 sur les bans d’Illzach et de Kingersheim,

– Mme Catherine Ludwig (journal L’Alsace) qui nous a suivi pour la réalisation d’un article paru le 16.10.2024,

– M. Raymond Michard (parmi les inscrits à la déambulation), qui nous met à disposition ses photos prises ce samedi 16.10.

Notre point de rassemblement était devant les restes de l’usine Schindler. La vue du chantier, derrière les murs de l’entreprise, justifiait un argument de la MEA (Maison Européenne de l’Architecture) pour cette édition 2024 des Journées de l’Architecture: « Qui ne s’est pas arrêté devant une palissade derrière laquelle se joue un ballet mécanique et sonore de grues, camions, ouvriers, et experts de la construction? Entre terre et souvent gravats, s’active une multitude de corps de métiers. Le chantier s’impose non seulement comme la phase de réalisation d’un projet, mais il convoque aussi l’inédit pour nous projeter dans une complexité de questions que nous nous posons aujourd’hui autant économiques qu’écologiques, imaginaires ou réelles, construites ou en déconstruction ». Dommage que nous n’ayons pas pu pénétrer sur le site avant le début de démolition.

Cette considération nous a accompagné plus tard autour du nouveau secteur d’habitation individuel et collectif « Terres de Coton », en lieu et place de la SIPP et de Macorest.

En retraversant la rue Hoffet, les explications données nous ont permis d’appréhender toutes les problématiques liées à la récupération de la moitié sud de la plateforme de l’ancienne usine Tival, ainsi qu’au futur construit ici même, avec 3 types de constructions et la remise au jour (et sa renaturation) du Dollerbaechlein.

Un moment de convivialité aux « Sheds » de Kingersheim a été proposé en fin d’après-midi et le public a profité d’une projection sur l’histoire de Tival (dernière appellation sociale de cette usine née en 1834!).

Notre cahier de visite apporte de nombreux renseignements complémentaires aux explications distillées au cours de la déambulation:

https://1drv.ms/b/c/3f8cc675bea8c228/EbPL3pypbtxMtqFOM9PMZB0Bfn-d6ElAzgKWTHerIX4HJg?e=SB6iLx

Les photos de Raymond Michard rappellent le parcours, les « paysages » et les commentaires ad hoc.

A l’an prochain pour les JA 2025.